GIRATOIRE DES TATTES : EMILIE DING

Publié le 4 avril 2016
Emilie Ding, Marzahn, 2015

Née à Fribourg en 1981, elle vit à Berlin. Son œuvre graphique, située à mi-chemin entre sculpture et construction, représentation et fonction, révèle un attrait pour les structures massives issues du BTP et les principes de systématisation. Ses dessins géométriques, nés souvent de son observation d’éléments architecturaux, créent des effets optiques qui évoquent les courants de l’op art et de l’abstraction.
Son affiche pour le giratoire des Tattes, « Marzahn », doit son nom à un quartier de banlieue Est de Berlin. Marzahn est également l’un des sites de Plattenbauten – constructions à partir d’éléments préfabriqués en béton – les plus denses de Berlin, ville dans laquelle Emilie Ding s’est installée. L’ensemble, généralement appréhendé à travers les vitres du S-Bahn, a inspiré ce dessin qui, installé sur le giratoire, peut aussi être lu comme des traces de pneux stylisées qui se répètent à l’infini, avec une évocation par les ombres décalées du mouvement induit.
EMILIE DING