GIRATOIRE DES TATTES : EMILIE DING

Publié le 9 octobre 2019

Emilie Ding

Marzahn, 2015

Se déployant principalement entre le dessin et la sculpture, l’œuvre d’Emilie Ding révèle un attrait pour les structures massives issues du BTP et les principes de systématisation. Les dessins de l’artiste, dont la géométrie et les effets d’optiques évoquent les courants de l’op art et de l’abstraction, naissent souvent de son observation d’éléments architecturaux. Son affiche pour le giratoire des Tattes emprunte son nom à un quartier prolétaire de Berlin, une des portes de la ville ouvrant sur l’est. Marzahn est aussi l’un des sites de Plattenbauten –  constructions à partir d’éléments préfabriqués en béton – les plus denses de Berlin, ville dans laquelle Emilie Ding s’est installée.  L’ensemble, généralement appréhendé à travers les vitre du S-Bahn, a inspiré ce dessin qui, installé sur le giratoire, peut aussi être lu comme des traces de pneus stylisées ou une évocation de la rapidité d’un mouvement.

Emilie Ding est née à Fribourg (1981). Elle vit et travaille à Berlin.